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FAO-AGSI  ET INPhO

G. KOUTHON, F. MAZAUD, & C. BOTHE

Organisation des Nations Unies pour Alimentation et Agriculture (FAO),
Gestion Agro-Industrielle et de Post-Récolte (AGSI), Rome, Italie


1.     Vocation de l'AGSI
        (Service de Gestion Agro-Industrielle et de Post-Récolte)

En axant ses activités sur le secteur post-récolte, ce Service de la FAO veut promouvoir la réduction des pertes enregistrées après la récolte, les techniques de transformation intégrées les plus performantes ainsi que les systèmes administratifs et comptables pour les appuyer. Les activités portent normalement sur un large éventail d'opérations en plein champ et hors champ, notamment les technologies post-récolte, la transformation, le stockage, le conditionnement, la commercialisation du produit fini, la distribution, la recherche ainsi que des notions en matière de qualité végétale et de gestion. Il arrive trop souvent que l'on cherche systématiquement à produire suffisamment de nourriture pour régler les problèmes alimentaires du monde - l'on ne se demande assez comment amener la nourriture de la ferme où elle est récoltée à la table où elle est consommée. En conséquence, l'on accorde trop peu d'attention aux problèmes que posent la manutention, la transformation, la conservation et la distribution de la nourriture.
Les opérations postérieures à la production des denrées agricoles comprennent diverses fonctions nécessaires pour offrir une nourriture de bonne qualité, réduire les coûts de transaction et assurer le bien-être des ménages. Ces fonctions sont comprises dans la chaîne des activités de post-production.
Le sous-secteur post-récolte est actuellement en pleine mutation dans la plupart des pays en développement. Les programmes d'ajustement structurel ont amené la plupart des gouvernements à mettre un terme aux activités des sociétés d'Etat dans la commercialisation, la manutention, la fourniture d'intrants et la transformation des produits agricoles. La détérioration des infrastructures a entraîné la concentration du développement agricole dans certaines localités au détriment de zones marginales.
Dans le monde en développement, ce sont traditionnellement les femmes qui se consacrent aux activités de post-récolte. Elles sont presque exclusivement responsables du nettoyage, de la manutention, du stockage, de la transformation des cultures et de la préparation des aliments (en plus de leurs autres charges dans le ménage ou dans le potager).
Malgré l'importance du partenariat au sein de la famille, la division traditionnelle du travail entre les genres place souvent les femmes et les filles en position défavorable.

Les activités du Service consistent à:

*

Insuffler une approche pluridisciplinaire aux politiques et autres mesures d'appui dans le secteur de post-production;
* Mettre en place et développer des industries agro-alimentaires viables et bien gérées, surtout dans les zones rurales. Cela passe par des conseils sur des questions telles que les bénéfices commerciaux sur la transformation locale, la substitution des importations, l'accroissement des recettes d'exportation, le développement économique grâce à l'emploi rural ainsi que le développement social par la création d'une demande locale pour une gestion et des services techniques de plus haut niveau;
* Créer des industries primaires de transformation agricole et des laboratoires d'évaluation/expérimentation;
*

Mieux exploiter les sources d'énergie renouvelable qui sont disponibles localement et sous-utilisées;

* Fournir des informations sur les besoins, la conception, la capacité, les caractéristiques et la gestion des installations de post-récolte;
Promouvoir et réaliser des évaluations sous-sectorielles du système de post-production, en prenant soin de coordonner par la suite la formulation des politiques;
Faire prendre conscience de la nécessité d'une approche interdisciplinaire pour les questions de post-production;
Préparer, en mettant l'accent sur cette approche interdisciplinaire, des outils didactiques et organiser des stages de formation en formulation de politiques de post-production, en gestion et en vulgarisation, directement et en collaboration avec le TCDC, entre autres;
Promouvoir la prise de conscience et la compréhension du rôle et des activités des femmes dans la post-production et formuler des stratégies permettant de les assister.

2.     INPhO
       (Réseau d'information sur les opérations de post-récolte)

Un projet des groupes de gestion agro-industrielle et de post-récolte, AGSI, FAO
Au départ, le Projet INPhO est un effort de collaboration d'un petit groupe d'organisations (FAO, GTZ, CIRAD) travaillant au niveau international dans le domaine de post-production agricole. Il est prévu que le cercle de ces organisations s'élargisse une fois que la phase initiale sera achevée.

Le Réseau d'information comportera alors trois grands volets:

*

Une collection complète d'informations sur des questions de post-production assemblée par le Secrétariat de l'INPhO selon les besoins des utilisateurs du Réseau;
* Des Services de communication interactive;
* Des liaisons avec d'autres bases de données et bibliothèques.

Les utilisateurs seront guidés à travers le Réseau d'information par des options de menu et un système d'affichage sur écran soigneusement élaborés. Au besoin, le réseau pourra être cherché en utilisant le clavier. L'accès à Internet étant limité dans certaines régions du monde, il importe que l'information puisse être déchargée sur des disquettes et des vidéogrammes pour une diffusion plus large. De plus amples informations sur le projet INPhO sont données en annexe.

3.     Cadre FAO pour l'analyse du secteur post-production

3.1     Introduction

Analyse des systèmes post-production
Le prototype d'un cadre méthodologique pour l'analyse du secteur post-production a récemment été élaboré par le Groupe de gestion post-récolte (AGSI) de la FAO en accord et en collaboration avec la GTZ (Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit GmbH, Coopération Allemande au Développement). Cette action avait été proposée auparavant à l'occasion d'une réunion du GASGA (Group d'Assistance aux Systèmes concernant les Grains Après-récolte). Par le passé, l'attention avait surtout été portée aux opérations en plein champ. Suite aux récentes mesures de libéralisation et de privatisation, les agriculteurs doivent maintenant trouver de nouveaux débouchés pour les produits qu'ils avaient l'habitude de vendre à des organismes de commercialisation ou polyvalents essentiellement publics. En conséquence, tout ce qui relève de la post-production hors champ a pris de l'importance et la relation entre les opérations en plein champ et hors champ exige un examen minutieux. Pour lier le système des activités en plein champ aux autres opérations de la chaîne, et pour ensuite placer cette chaîne dans un cadre socio-économique et politique plus large, il faut une logique rigoureuse et une méthode analytique solide. C'est pour ces raisons qu'un prototype de cadre méthodologique a été mis au point.

Le cadre est censé aider à:

*

la collecte, le choix et l'utilisation d'informations pertinentes;

*

l'identification et la hiérarchisation des problèmes;

*

l'évaluation des possibilités d'amélioration.

En règle générale, un cadre est un canevas type dans lequel des informations précises sont entrées pour parvenir à l'analyse d'une situation de développement. Il est vrai que le cadre de post-production donne des listes et des questionnaires qui couvrent tout le système de post-récolte depuis le producteur jusqu'au consommateur, mais dans chaque situation où le cadre sera utilisé, seules les sections se rapportant à cette situation particulière devront être utilisées. Il faudra toutefois prendre le soin de respecter l'ordre logique du cadre.

La FAO a décidé d'expérimenter le cadre post-production en Zambie, tandis que la GTZ a procédé à des tests au Kenya et au Ghana.

3.2     Raisons de l'expérimentation du cadre post-production en Zambie

La Zambie a été choisie pour la première expérimentation du cadre. Plusieurs raisons ont motivé cette décision. L'un des critères principaux était la présence d'un service national de post-récolte bien rodé dans le pays, ou d'un projet capable d'aider à sélectionner des consultants nationaux, les cultures principales à étudier ainsi que les régions prioritaires. Les autres critères étaient les projets FAO de post-récolte passés ou en cours ainsi que la participation du pays au Programme Spécial de la FAO pour la Production Alimentaire et la Sécurité (SPFP). Cela devait faciliter la collecte des informations.
Le Projet d'Assistance à la Commercialisation et la Gestion (GCPS/ZAM/048/NET) est actuellement opérationnel en Zambie. Ce projet a mis en lumière certains problèmes inhérents au système de post-production, problèmes qui résultent du processus de libéralisation du marché en cours dans le pays. Des études ont été réalisées en particulier sur la nécessité d'accroître et d'améliorer les infrastructures de stockage, ainsi que sur la promotion des moulins à marteaux et de leur place dans le secteur de la minoterie. Parmi les autres informations pertinentes qui ont été recueillies, l'on peut citer les résultats d'un projet FAO sur l'amélioration du traitement post-récolte du maïs. En outre, un projet de coopération technique (TCP) portant sur la formation des agriculteurs à la construction de greniers améliorés a récemment été mis en œuvre (TCP/ZAM/4555).
Un plan des opérations a été préparé pour la phase pilote du SPFP. Deux districts ont été choisis, à savoir le district de Kalomo dans la Province du Sud, où un système de production à base de maïs est pratiqué dans une région sujette à la sécheresse, et le district de Kaoma dans la Province de l'Ouest où prévaut un système de production à base de manioc. Un troisième district dans la Province du Nord pourrait être choisi dans la région à forte pluviométrie. Le programme SPFP pour la Zambie comporte des aspects de post-production tels que le besoin d'améliorer les structures de stockage en plein champ pour les variétés améliorées. Il semble cependant que le programme pourrait tirer profit d'informations plus systématiques sur le système post-production du maïs et du manioc, de sorte que ce qui a été produit ne soit pas perdu en raison d'opérations inappropriées après la récolte. De plus, l'amélioration de la transformation pourrait donner naissance à différents produits et relancer ainsi la production.

Point de mire de l'analyse post-production
Afin d'exploiter de manière optimale les informations disponibles grâce aux activités susmentionnées de la FAO en Zambie, l'analyse des systèmes de post-production avait été axée sur le maïs et le manioc. Toutefois, d'autres cultures (sorgho, mil, soja, etc.) pourraient également être prises en compte en fonction de leur importance. L'analyse avait été effectuée dans les deux districts choisis pour le programme SPFP. Ces deux districts entrent dans la région agro-écologique II (voir ci-après). De plus, un troisième district a été choisi dans le Nord (région agro-écologique III). Etant donné que dans la région I, la production culturale est limitée, aucun district n'y avait été choisi au départ. Le choix final des districts s'est néanmoins fait au cours de la visite préparatoire d'un Chef d'équipe.
Il convient de garder à l'esprit que toute étude ou programme agricole doit être mis en œuvre sous la supervision du programme ASIP (Programme d'Investissement dans le Secteur Agricole en Zambie). De plus, différents aspects ont été passés en revue: les domaines prioritaires pour le soutien des Nations unies tels que définis par le gouvernement dans le contexte de la libéralisation du marché, l'accent sur les services aux petits exploitants, l'élargissement des opportunités pour les régions isolées, l'amélioration du statut des femmes, l'aide des producteurs à faire face aux catastrophes naturelles et la promotion d'une agriculture durable.

Les zones agro-écologiques de la Zambie
Trois régions agro-écologiques sont reconnues en Zambie; elles occupent de larges bandes alignées le long de l'axe qui traverse le pays d'est en ouest:

La Région I occupe à peu près 15% de la superficie nationale, dans le sud chaud et sec. Elle couvre les bas-fonds de Gwembe, les vallées de Lusemfwa (régions sujettes à la sécheresse et aux inondations) et de Luangwa ainsi que les escarpements rocheux adjacents. La production culturale y est rendue difficile par les sols pauvres et une pluviométrie annuelle moyenne de moins de 800 mm. Les principales cultures produites dans cette région sont le sorgho, le mil et le manioc.

La Région II occupe à peu près 40% de la superficie nationale, dans une large bande qui traverse le centre. Elle a une pluviométrie annuelle moyenne de 800 à 1000 mm. Elle est subdivisée en sous-région IIA, caractérisée par des sols de plateau relativement fertiles, et sous-région IIB dont les sols sont essentiellement pauvres sur les sables du Kalahari et les plaines inondables du Zambèze. Toute la région présente de fortes potentialités pour la production du maïs.

La Région III occupe à peu près 46% de la superficie nationale, dans le nord. Elle a une pluviométrie annuelle moyenne de 1000 à 1500 mm et des sols fortement lessivés où est pratiquée surtout la culture itinérante. La production culturale y est rendue difficile par la faible fertilité des sols en raison de leur forte acidité, ainsi que par l'insuffisance des périodes de jachères pour régénérer les sols entre les cultures successives. De plus, plusieurs zones sont caractérisées par de longues distances et de mauvaises voies de communication vers les marchés urbains. Le manioc est une culture importante presque partout dans cette région, mais l'on y produit également du sorgho, du mil, des haricots et de l'arachide. Les potentialités y sont limitées pour le maïs.

L'utilisation de la Zambie comme site d'expérimentation du cadre
La Zambie s'était engagée dans des programmes d'ajustement structurel et de réformes. Dans ce programme, la priorité avait été donnée à la stabilisation de l'économie suivie d'un accent sur: (i) la réforme de la fonction publique et la privatisation; (ii) la réhabilitation des infrastructures économiques et sociales du pays; et (iii) l'assistance aux groupes vulnérables.
Le maïs est l'aliment de base en Zambie. Bien qu'il ne constitue que l'une des nombreuses céréales et cultures à racines consommées par les Zambiens, le maïs est de loin la denrée préférée des populations urbaines. Dans les zones rurales, c'est l'aliment de base dans le centre, le sud et l'est du pays. Bien que la production de maïs ait été encouragée dans d'autres parties du pays à travers diverses mesures politiques au cours des 60 dernières années, d'autres céréales comme le mil à chandelles, le fonio, le sorgho et le manioc restent les denrées dominantes dans le nord, l'ouest et le nord-ouest du pays.
Les dernières années avaient été marquées par une baisse des superficies et de la production du maïs, du blé et du riz, et par une hausse des superficies et de la production du sorgho, du mil, du soja et du manioc. Cette diversification des cultures était en partie due au processus de libéralisation du marché qui avait fait monter le coût de production du maïs.
Le Gouvernement de la République de Zambie (GRZ) lança l’ASIP en juillet 1995. Celui-ci était conçu pour amener le gouvernement et les bénéficiaires à beaucoup plus s'impliquer dans le développement agricole que par le passé. L'ASIP avait pour but de réaliser les cinq objectifs que le GRZ avait fixés pour le secteur agricole du pays, notamment:

1. garantir la sécurité alimentaire aux plans national et régional par la production annuelle de denrées de base en quantités suffisantes et à des coûts et prix compétitifs;
2. faire en sorte que les ressources agricoles de base (terre, eau et air) qui existent soient entretenues et, si possible, améliorées;
3. générer le plus possible de revenus et d'emplois dans toutes les régions en exploitant les ressources locales et en réalisant le potentiel du marché national et de l'exportation;
4. contribuer à un développement industriel durable;
5. accroître substantiellement la contribution de ce secteur à la balance des paiements nationale, notamment en accroissant les exportations agricoles en tenant compte des avantages comparatifs au plan international.

Le programme a été entièrement géré par le GRZ dans le cadre institutionnel du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Pêches, sans qu'il n'y ait de sous-programmes distincts. Le passage d'une économie centralisée à une économie libéralisée régie par les lois du marché entraîne, entre autres mesures, la privatisation d'établissements para-étatiques, le retrait des subventions aux crédits agricoles et la restructuration de certaines institutions de prêt.

Le projet de la FAO s'était fixé les principaux objectifs suivants:

* Tester l'utilité de l'analyse du prototype de cadre pour le système de post-production et formuler des recommandations pour son amélioration;
* Evaluer le système de post-production du maïs et du manioc dans trois districts, en vue d'analyser les contraintes et les possibilités d'amélioration.

Le projet a obtenu les principaux résultats suivants:

* Un document de politique et de stratégie qui analyse les contraintes, les goulets d'étranglement et les possibilités d'amélioration dans le secteur de post-production pour le maïs et le manioc dans trois districts de la Zambie;
* Un rapport contenant des recommandations sur les voies et moyens d'améliorer le prototype de cadre pour les systèmes de post-production.

Les résultats du projet ont été jugés satisfaisants. C'est ainsi que la validité du Cadre a été confirmée sur le terrain. Les informations retenues sur toutes les trois expérimentations du cadre (Zambie, FAO; Ghana et Kenya, GTZ) feront l'objet d'une publication.

Annexe

1.     Composantes du Réseau d'Information INPhO

Liaisons avec les bibliothèques et les bases de données
Pour accéder à ce service, les conditions sont très simples. Une liste sera dressée des bibliothèques et autres bases de données traitant de questions de post-récolte et jugées ‘appropriées’ par le Secrétariat. Cette liste comportera aussi un résumé de la gamme et de la teneur des informations. Là où cela sera possible, des liaisons Internet seront fournies pour les informations disponibles. Au besoin, il faudra trouver le moyen d'accéder aux informations utiles qui ne sont pas disponibles sur Internet.

2.     Services de communication

Service de Questions et Réponses (Q/R)
Pour cette composante, les utilisateurs devront être capables de poser une question ou de rechercher des questions passées. Les questions devront être envoyées au Secrétariat de l'INPhO. De là, elles seront acheminées vers ‘l'expert’ approprié. Ces experts seront sélectionnés à partir de la liste dressée par le Secrétariat de l'INPhO. Les utilisateurs devront être invités à envoyer directement leurs questions par courrier électronique à partir de la rubrique Q/R du Réseau, ou bien par télécopie ou par la poste. Un formulaire type sera préparé pour permettre d'identifier facilement le questionneur. Au départ, le service sera gratuit, mais il est envisagé qu'il devienne payant ultérieurement. Un mécanisme sera mis en place à cet effet.

Conférences par courrier électronique
Des listes seront fournies des conférences programmées et en cours, avec des résumés et des informations sur la participation, des formulaires d'inscription qui pourront être remplis et soumis à l'organisateur indiqué (il peut s'agir du Secrétariat ou de l'expert responsable).

Forums
Il est ici question de mettre en place des sites d'échanges électroniques où les utilisateurs peuvent faire des commentaires sur des thèmes choisis ou échanger des idées. Le réseau fournira des listes de thèmes pour les forums existants et des instructions pour y accéder. Il est également nécessaire qu'il y ait un forum restreint pouvant permettre aux institutions partenaires d'INPhO d'échanger des idées et des informations.

3.     Données et informations en post-production

La composante ‘Données et Informations en Post-Production’ représente le corps même de la base de données. Elle contiendra des informations synthétisées à partir de la bibliographie et de l'expérience des organisations partenaires, suivant la liste des opérations de post-production fournie auparavant. Elle fournira des informations pratiques actualisées aux utilisateurs identifiés du Réseau. Les données seront présentées en suivant des canevas soigneusement conçus afin de les rendre complètes et faciles à exploiter. Des renvois à des photos dans la banque d'images seront fournis au besoin. La structure de la base de données devra être suffisamment souple pour permettre à tout moment son expansion ou l'ajout de nouveaux éléments.

Archives
Dans les archives, les utilisateurs trouveront des références bibliographiques ainsi que le texte complet des documents sélectionnés.

Références bibliographiques
Pour les informations bibliographiques, la base de données principale sera AGRIS, le système bibliographique international de la FAO pour les sciences et techniques agricoles. Les utilisateurs devront être capables de se relier directement à la rubrique Post-Récolte d'AGRIS. Les connexions à d'autres bases de données bibliographiques seront également facilitées de manière à fournir une couverture complète de la bibliographie disponible. Il est prévu de décharger sur CD-Roms (à actualiser périodiquement) les composantes post-récolte des bases de données souhaitées, et au niveau d'INPhO, l'on doit pouvoir chercher et trouver n'importe laquelle ou toutes ces informations simultanément. Comme alternative, une connexion sera fournie aux organisations respectives pour accéder à leurs bases de données. Dans ce cas, ce sera limité à un tout petit nombre des bases de données les plus utiles, afin de ne pas passer trop de temps à chercher un grand nombre de bases de données distinctes. Lorsque le document exhaustif correspondant à une référence bibliographique quelconque sera disponible, cela sera indiqué et la connexion sera alors faite. Il y a de fortes chances que les options disponibles dépendent des bases de données choisies pour être incluses.

Documents exhaustifs
Une liste sera fournie de tous les documents pour lesquels un texte exhaustif ou des points saillants sont disponibles sur Internet. Les utilisateurs devront ‘cliquer’ sur le titre pour extraire le texte désiré. Il se peut que certains de ces documents ne soient pas disponibles dans INPhO, mais sur le site Internet d'une autre organisation.

Outils de décision
Cette composante du Réseau fournira des orientations, des listes de contrôle, des procédures et des méthodes de calcul utiles dans l'analyse et l'évaluation des systèmes de post-production ou divers sous-systèmes qui les composent. Les utilisateurs seront guidés par des options du menu. Avec l'expansion de la base de données et de cette rubrique, la recherche pourra se faire à partir de mots clés.
A l'intérieur de chaque sous-composante, les utilisateurs trouveront une liste de la documentation accessible à partir de ce point. Les articles précis auxquels il est possible d'accéder. Il peut s'agir de sections de documents complets ou d'entrées indépendantes. Les informations se présenteront de diverses manières:

* Listes de contrôle et directives - Elles seront fournies sous forme de simple texte.
* Modèles de calculs - Ils se présenteront ‘tel quel’ mais donneront aussi à l'utilisateur la possibilité d'utiliser le patron pour introduire ses propres chiffres.
* Modélisation simple - Nous aimerions mettre au point des outils et des procédures qui permettraient aux utilisateurs de construire facilement des modèles représentant le comportement de certains sous-systèmes. Cette composante en est encore à sa phase conceptuelle. L'on envisage d'identifier des éléments des systèmes et de définir leurs relations entre eux. Les utilisateurs seront invités à entrer leurs données dans le modèle. Les modèles doivent être conçus de manière à les rendre suffisamment souples pour la plus large utilisation possible. Des modèles seront mis au point pour appuyer les décisions sur diverses questions, notamment la sélection du site pour une opération précise, l'investissement dans des installations de stockage ou l'irrigation.

Réalités de la post-production
Les options du menu devraient guider les utilisateurs à travers les informations disponibles. Les sous-rubriques montrées ici sont décrites en détail séparément. Au départ, INPhO ne couvrira que certaines cultures céréalières, à racines et à tubercules. Par la suite, le réseau sera élargi après son lancement de manière à inclure une plus grande diversité de cultures. L'élaboration des profils des produits suivra le même schéma. Le manioc est utilisé à titre d'exemple. Seules les liaisons anticipées ont été mentionnées, mais le système devra être suffisamment souple pour permettre l'inclusion de liaisons supplémentaires en fonction des besoins.

Profil de chaque produit

Commerce mondial
Des tableaux de production et des statistiques commerciales seront élaborés en utilisant les données brutes disponibles dans FAO-Stat. Une connexion à FAO-Stat sera également assurée pour permettre aux utilisateurs de recueillir des informations en fonction de leurs besoins spécifiques. Celles-ci feront l'objet de discussions de sorte de pouvoir examiner de nouvelles méthodes de manipulation des données dans FAO-Stat. Des cartes de répartition montrant les principaux pays producteurs pourront s'obtenir; en cliquant sur la carte, l'utilisateur sera relié aux ‘informations sur les pays’ concernant précisément le pays indiqué. La manière dont les cultures sont commercialisées et utilisées sera traitée, ainsi que les sous-produits qui en sont tirés. Des statistiques, des textes et des liaisons appropriées seront fournis. Les normes de qualité et les directives existantes pour les matières premières et les produits dérivés seront traitées. Certains aspects de l'assurance de la qualité de chaque produit seront pris en compte.

Opérations de post-production
Ces opérations seront examinées individuellement, et des connections se feront avec d'autres parties du Réseau ou hors du Réseau, selon les besoins. A titre d'exemple, en traitant de la transformation, il serait utile de se connecter à diverses parties de la composante ‘listes de ressources’ ou à certains outils d'appui aux décisions. Pour toutes les opérations, des connexions seront possibles avec des manuels de formation et autre documentation disponibles.

Pertes
Cette rubrique contiendra une analyse de l'ampleur des pertes, des moments où elles surviennent dans la chaîne de post-production et des causes de ces pertes. Les dégâts des ravageurs et la lutte contre les parasites concerneront les ravageurs courants, la symptomatologie, les conséquences et les mesures de lutte admises. Des connexions à la base de données de l'AGPP ainsi qu'à d'autres rubriques du Réseau INPhO seront assurées.

Recherches en cours
Une connexion à la base de données CARIS se fera automatiquement en se référant spécifiquement au manioc; autrement, cette information peut être extraite de CARIS et complétée par des informations supplémentaires recueillies par INPhO.

Fabricants d'équipements
En soutien au Réseau d'Information sur les Opérations de Post-Récolte (INPhO), prendre contact avec les institutions, les sociétés et les associations qui publient des bases de données pour leurs groupes de produits respectifs. La base de données comportera des informations sur la description des matières premières, les technologies de transformation des produits, la liste des équipements utilisés dans un procédé donné, ainsi que les sources d'approvisionnement avec le nom, l'adresse, le numéro de téléphone, de télécopie et de courrier électronique du fournisseur, des informations sur le prix actuel, le débouché potentiel par type de produit, etc. Un questionnaire sera préparé et servira à la collecte des données. Il devra être conçu de manière à pouvoir être régulièrement actualisé. Des informations confidentielles seront également recueillies sur le personnel en service à divers niveaux et dans divers secteurs de l'industrie agro-alimentaire.

Les activités proposées concernent entre autres la collecte d'informations pour permettre à l'utilisateur potentiel (une institution gouvernementale, un entrepreneur privé en quête d'informations) des pays industrialisés ou des pays en développement d'avoir accès aux données suivantes:

* Une liste de contrôle des étapes à suivre dans la production commerciale des produits agricoles transformés, en commençant par le stade conceptuel jusqu'au stade d'exécution.
* La consolidation des ordinogrammes des diverses opérations à effectuer dans la transformation de denrées agricoles données.
* Une liste des fournisseurs d'équipements de transformation de denrées et d'équipements de laboratoire, à l'échelle mondiale, ainsi qu'une liste des produits qu'ils fabriquent avec des informations actualisées sur le prix (indications sur la fréquence d'actualisation de la liste des prix). Cette liste devra inclure les points suivants: équipement de transport, équipement de manutention et de transformation, équipement de transformation au niveau secondaire et tertiaire, équipement de conditionnement, équipement d'analyse et d'assurance de la qualité (analyse microbiologique, biochimique, instrumentale et autre), informations sur les mesures de sécurité recommandées en construisant une usine de transformation pour des aliments et autres denrées agricoles. Dans un premier temps, la présentation du questionnaire à utiliser sera conçue et arrêtée par le Consultant et l'AGSI/FAO.
* Les exigences en matière de normes et de qualité des produits seront arrêtées de concert avec le Secrétariat de la Commission Codex Alimentarius.
*

Des informations (si possible) sur les débouchés potentiels aux niveaux local, national et international.

Informations post-récolte
Dans cette rubrique, les utilisateurs pourront accéder aux informations nécessaires à la planification, la mise en œuvre ou l'entretien de programmes ou de projets de post-production. Ces informations seront classées par catégories, tel qu'indiqué plus haut. Les contacts et autres informations pertinentes seront également indiqués. Le cas échéant, des connexions aux catalogues existants seront assurées. En attendant l'avis d'experts juridiques, il peut être nécessaire de restreindre l'accès à certaines parties des listes. La consultation de la liste des experts sera entièrement réservée au Secrétariat. Les institutions de recherche et développement seront classées par catégories ‘internationale’, ‘régionale’ et ‘nationale’ pour faciliter la liaison avec les institutions d'aide dans la rubrique ‘informations sur les pays’.

Informations sur les pays

Statistiques agricoles
Pour chaque pays, un/des tableau(x) type(s) sera/seront présenté(s) ainsi que des connexions directes à FAO-Stat. Il convient d'envisager d'autres options pour la manipulation des données dans FAO-Stat.

Projets
Il est possible d'obtenir une connexion directe à CARIS restreinte au pays sélectionné. Comme alternative, les informations pertinentes pourraient être extraites de CARIS et présentées ici avec toute autre information disponible. Une liste des projets passés sera également fournie de même qu'une brève description du profil et des résultats des projets.

Appui au secteur post-récolte
Les institutions qui apportent leur soutien au secteur post-récolte seront accessibles par connexion à la rubrique ‘listes des ressources’.

Questions relatives à la post-production
Pour chaque pays, des questions telles que les rapports entre les genres, l'urbanisation, l'emploi et les activités valorisantes seront traitées. Les problèmes techniques spécifiques auxquels le secteur post-production de chaque pays est confronté seront également traités.

Cadre institutionnel
Cette question sera examinée par rapport aux contraintes et aux forces dans le secteur post-production.

Normes
Les normes et directives en vigueur au niveau national seront fournies.

Pour en savoir plus sur les technologies post-récolte

Formation
Cette rubrique contiendra des informations sur les opportunités de formation et les institutions de formation. Une liste des manuels de formation disponibles sera établie et accessible à partir de ce point. Une banque d'images sera fournie de même que les outils pour créer des manuels et des brochures didactiques.

Autres
Dans les autres sections, les nouvelles technologies et les innovations seront traitées en profondeur, avec des diagrammes et des graphiques.

 

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